Dans quel camp êtes vous ?


Dans quel camp êtes vous ?

souvenir d’un temps fort du moment de restitution de la résidence créative « Pourquoi pas ? »

Merveilleux texte de Carlos Chapman lu pendant la restitution de la résidence « Pourquoi pas? » qui s’est déroulé du 14 au 25 janvier 2019 au Sillon à Caen. Cette résidence a été le point de départ de la période de compostage du capital immatériel autours de l’idée de la révolution du sourire qui prend forme aujourd’hui avec le lancement opérationnel de la mutuelle de la connaissance WeMob. Un texte inspirant pour incarner la volonté d’inclusion de la révolution du sourire. Nous avons tous le droit à notre transition. Nous sommes toutes et tous une partie du problème, une partie de la solution. Merci à Carlos de nous proposer cette vision de reliance inclusive.

Pourquoi pas ? Restitution from Foulescreen on Vimeo.

texte de Carlos Chapman lu à partir de la 7ème minute

« Ceux qui sont pour un nouveau monde, plus doux, plus juste, plus rêveur, plus solidaire, plus harmonieux, joyeux, égalitaire, ouvert, accueillant, et plus beau a tous les niveaux sont des êtres humains formidables, qui souffrent de toute la violence, de toute la décadence, de toute la misère, et qui cultivent en eux et autour d’eux le monde dont ils rêvent. D’ailleurs, la plupart sont convaincus qu’ils ont la meilleure vision, que leurs idées sont celles qui doivent êtres appliquées au monde entier pour que celui ci aille enfin de mieux en mieux. Ces idéalistes, utopistes, pragmatiques humanistes, féministes, activistes des droits humains, artistes ayant des messages a transmettre, écologistes alarmistes ou sereins, tous ces gens géniaux ne sont pas les symboles du bien.

Ceux qui sont pour un monde conservant les déséquilibres en place, avides de pouvoir, souhaitant la guerre, étant pour la peine de mort, ceux qui sont racistes, croyant que leur religion est la seule qui soit respectable, ceux croyant que tous les musulmans ou les juifs sont dangereux, ou que tous les hommes politiques sont mauvais par nature, tous ces gens qui croient que l’avortement est un crime, le sexe quelque chose de malsain, l’homosexualité une maladie, ou que les femmes ont un rôle a remplir et qu’elles ne doivent surtout pas en sortir, ou encore qui croient que l’amour n’existe pas, tous ces gens ne sont pas si méchants, pas si stupides, pas si mauvais, ils ne sont pas le symbole du mal. Ils souhaitent comme tout le monde, être heureux. Ils souffrent énormément, des blessures profondes les rongent et cela a altérer profondément leur confiance en la vie, ils sont guides par la méfiance et la peur.

Il n’y a pas deux camps qui s’affrontent, les gentils contre les méchants, le bien contre le mal. Car en réalité chacun d’entre nous faisons partie de la grande famille humaine, et ces affrontements polarises ne sont que le reflet d’une problématique plus profonde, celle du couple. la situation des couples reflètent la situation du monde. Plus il y aura des couples amoureux vraiment épanouis, acceptant profondément les différences de l’autre, les aspects créateurs et les aspects destructeurs de chacun, plus il y aura de paix et de joie dans le monde. Dans tous les cas, en couple ou pas, c’est le mariage interieur et l’amitie inconditionnelle avec soi meme qu’il est bon de cultiver.

Mais revenons au sujet central, les deux camps d’individus avec les concepts de gauche/droite, conservateur/progressiste, libéral/social, républicain/démocrate, etc. Ces camps sont une illusion et une mascarade, car en réalité c’est a un niveau plus complexe et subtil que cela se joue. Il y a actuellement un antagonisme planétaire entre la confiance et la méfiance, entre la joie et la tristesse, entre l’amour et la peur.

Faisons un focus sur la situation géopolitique mondiale. L’attention du monde entier, apparemment, se focalise sur le nouveau visage des USA, l’homme dont il ne faut pas prononcer le nom, car il est trompeur, il nous trompe par la peur a l’aide d’une trompette annonçant la guerre. Mais la guerre a déjà commencer depuis longtemps, en premier lieu a l’intérieur de nous mêmes. Les multiples guerres en cours dans le monde n’en sont que le reflet le plus mortel.

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On attire l’objet de nos peurs, ici une perspective de guerre mondiale, au moment même ou l’humanité est en capacité directe de pouvoir devenir un havre d’épanouissement global, de guérison profonde de la planète et de ses habitants. Cette guérison s’opère déjà dans le monde et va continuer a s’amplifier, rien ne pourra l’arrêter. »