La Pyramide Inversée


Dans la démarche #CodeSocial, le “bien commun” se construit à partir du modèle de la pyramide inversée, un modèle constitué des interactions de trois types d’acteur : auteur, éditeur et producteur. L’objectif de l’organisation en “pyramide inversée” est de créer la confiance et les conditions de la coopération.

« Tout d’abord vient l’idée ; puis l’organisation de cette pensée en idées et en plans ; puis la transformation de ces plans en réalité. Le début, comme vous le remarquerez, est dans votre imagination . »

Structure de la pyramide :

L’auteur ou les auteurs (dans le cas de ChezNous, il s’agit de Mathieu Coste) est celui qui porte l’idée et qui construit le démarrage du projet. Il prépare le moment où le projet peut devenir collectif. Il crée les conditions de la coopération. L’auteur définit l’orientation ou « ligne de conduite » propre au projet ; il pose les  grands principes et les limites pour indiquer à l’éditeur les critères qui permettront de formuler les règles de fonctionnement de la communauté autour du projet. L’auteur garde une influence (consultative) mais n’est plus le seul à décider dès lors que l’éditeur et le producteur entrent en jeu.

L’éditeur  est celui qui garantit les conditions de fonctionnement de la communauté. Il porte les questions financières et juridiques. Il crée des liens forts et contractuels. Il maintient le Système d’Information et les conditions de son  animation. Il met en œuvre les volontés des contributeurs.  Il s’assure de la cohérence entre ce que propose le contributeur et le projet initial de l’auteur. L’éditeur à la responsabilité de l’évolution du #CodeSocial au regard des contributions tout en gardant à l’esprit l’esprit initial du #CodeSocial.

Les contributeurs  sont les membres de la communauté des bénéficiaires de l’idée. Ils utilisent leur droit d’initiative en participant à la vie de la communauté. Ils participent un minimum en garantissant un minimum d’attention à la vie de la communauté. Ils constituent une sorte d’assemblée générale permanente. Les interactions au sein de la communauté produisent des richesses (projet, sous projet, recherche collective de solutions, réseau d’entraide…). La matrice de richesses permet de valoriser ceux qui participent et s’impliquent beaucoup tout en permettant et respectant les micro contributions.

Les flux de la pyramide :

Au début il y forcément l’investissement dans la conception de l’idée, dans l’oeuvre proposé par l’auteur. L’auteur garde la propriété de la marque et négocie sous le mode du consensus un contrat de licence de marque avec l’éditeur. Les contributions des premiers contributeurs fondateurs sont pris en compte dans le capital immatériel du projet à travers la tenue des matrices de richesses. ChezNous mène une recherche action sur la visualisation et la prise en compte du capital immatériel afin de devenir un outil de pilotage dans les décisions stratégiques.


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