[vc_row][vc_column][vc_column_text]Transiscope est un projet de cartographie collaborative qui permet de trouver les coordonnées d’acteurs engagés dans la transition. Les initiatives autours de l’alimentation sont légions et en augmentation permanente.[/vc_column_text][vc_raw_html]JTNDaWZyYW1lJTIwd2lkdGglM0QlMjI4MDAlMjIlMjBoZWlnaHQlM0QlMjI2MDAlMjIlMjBzcmMlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRnRyYW5zaXNjb3BlLm9yZyUyRmNhcnRlLWRlcy1hbHRlcm5hdGl2ZXMlMkYlM0ZpZnJhbWUlM0QxJTIzJTJGY2FydGUlMkYlNDA0Ni4zMyUyQzIuNTAlMkM1eiUzRmNhdCUzRGFsbCUyMiUyMGZyYW1lYm9yZGVyJTNEJTIyMCUyMiUyMG1hcmdpbmhlaWdodCUzRCUyMjAlMjIlMjBtYXJnaW53aWR0aCUzRCUyMjAlMjIlM0UlM0MlMkZpZnJhbWUlM0U=[/vc_raw_html][/vc_column][/vc_row]
Catégorie : Modèle Écologique
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Un carte pour trouver des bonnes adresses
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Manger sain et local dans les cantines, c’est possible !
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Jeudi 13 septembre 2018 à 20h, nous vous proposons de suivre un débat sur la question de l’alimentation saine et locale. Le nom de la soirée en dit long « Manger sain et local dans les cantines, c’est possible ».
Si vous êtes du côté d’Albertville, vous pouvez vous joindre à la soirée débat en vous rendant au « garage » à la librairie des bauges.Si vous ne pouvez pas être sur place, vous pourrez assister au débat grâce à une retransmission collaborative en direct sur Internet.C’est un bon moment pour documenter cette question afin de permettre à chacun de mieux comprendre comment agir. Avec la dynamique 36 Photos pour la Révolution du Sourire, nous participons joyeusement à cette aventure pour montrer concrètement comment nous pouvons tous ensemble favoriser l’émergence de territoires apprenants et résilients.Pour vous inscrire à la soirée conférence débat en ligne : https://zoom.us/webinar/register/WN_n1ULMeF4Scej4hfSrrjkhQCe sera l’occasion de comprendre la complémentarité de la dynamique « 36 photos » et de celle de l’UPOP (université populaire ouverte et permanente) dans la construction de systèmes d’information territoriaux en bien commun afin d’accompagner le développement de territoires apprenants et résilients.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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La transmission de connaissances dans le rural
La structure traditionnelle de transmission dans le monde rural, s’est toujours appuyée sur le passage de connaissance entre générations. Ce passage de connaissance, doublé d’une solidarité au profit des plus agés, a été rompu pour des raisons bien expliquées, lors de la période de l’exode rural. Ceci a occasionné une révolution profonde des pratiques agricoles orientées vers la productivité.
Le mouvement de l’agriculture bio essaye de reprendre le fil de la transmission et de la solidarité, en changeant légèrement l’axe. Les deux principes retenus sont les formations et le woofing. Le Woofing est une technique de solidarité permettant de transmettre des connaissances non pas à des générations successives, mais à des personnes ayant d’autres territoires. L’échange entre territoires y est effectif, et le temps est apprécié autrement : il s’agit de juger si des graines de connaissances semées ici portent leurs fruits ailleurs au bout de quelques années.
Le woofing hérite également d’une culture de l’échange existant dans le monde agricole. Le volume des exploitations pouvant profiter de cet apport de main d’oeuvre en ‘préformation’, non professionnelle mais attirée par les activités agricoles, des circuits de distribution locaux peuvent apparaître ou se développer : vente à la ferme, marché, création d’épicerie bio, restauration.
L’agriculture reste un métier en prise avec les « Géants« , qui parfois jouent des tours, parfois apportent la profusion. Elle demande une structure sachant évoluer, et pour cela il faut avoir la possibilité de travailler collectivement. L’apport de la technique est forcément utile, mais le stade où elle occulte les éléments est peut-être à surveiller. A ce niveau, le web peut apporter, avec des idées comme le woofing, un surplus de connaissances permettant d’amortir l’évolution des situations dans le temps.
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Culture en ville et alimentation
La ville serait née de l’agriculture, car cette dernière permet la stabilité d’une population sur une zone donnée, et lui assure la nourriture sur toute l’année. Une ville hérite-t-elle de l’âme de sa campagne ? En tout cas la réapparition de l’agriculture urbaine, est à observer à ce titre : fera-t-elle par exemple évoluer les commerces d’une ville ?
a ville d’Arcueil s’est lancée cette année pour structurer l’organisation d’une ville comestible, où le végétal est compris comme une ressource.
Mike Metz, certifié en permaculture, se faisait récemment cette réflexion, suite aux rencontres et aux échanges réalisés avec d’autres paysans en France et à l’étranger :
« En matière de potagers et d’agricultures locales, j’ai découvert qu’aux USA et au Canada, il y a des agriculteurs urbains qui travaillent sur petites surfaces et en circuits courts, et qui produisent beaucoup sur leurs parcelles. Ils suivent ou s’inspirent pour la plupart d’approches méthodiques (SPIN-farming, agriculture biointensive), dont les moteurs sont notamment des agriculteurs/formateurs comme Eliot Coleman, John Jeavons ou Jean-Martin Fortier, eux-même inspirés par les travaux des maraîchers parisiens du 19e siècle.
Les américains ont très bien -chacun à leur manière- formalisé des méthodes intensives et bio pour faire pousser fruits et légumes sur petites surfaces et les vendre en circuits courts. En Amérique du Nord, la commercialisation en circuits courts est peu ancrée dans les pratiques, et synonyme de prix plus élevés qu’en Europe pour les produits bio.
Si les méthodes d’Amérique du Nord sont transposables d’un point de vue cultural, elles nécessitent à mon avis d’être affinées pour atteindre un chiffre d’affaires suffisant afin d’être à l’équilibre financier et humain. Ceci étant dit ces approches en petites surfaces en bio-intensif semblent bien plus intéressantes plutôt que de faire du maraîchage bio avec un tracteur :
– moins de fatigue ou d’efforts physiques car moins de distances à parcourir,
– moins de coûts pour l’activité et sa maintenance : moins de consommation d’énergie fossile, moins de surfaces de sol à couvrir en couverts de forçage, etc.
– moins d’investissements financiers au départ : un gros motoculteur professionnel et ses 3 outils neufs coûtent un peu moins de 10.000 euros, alors qu’un tracteur avec ses outils coûte de 20 à 50.000 euros, les outils manuels professionnels sont plus petits que les outils motorisés et moins coûteux, etc.
Les avantages sont nombreux à énumérer. »Cette méthode peut amorcer une décélaration de la demande énergétique, apporter une meilleure qualité nutritive des aliments, diminuer la pollution sonore et atmosphérique. Par ailleurs, les déchets sont très réduits. Ces aspects, apportent un contrepoids au manque relatif d’efficacité économique. Ecologie et économie ont d’ailleurs une racine en commun, le terme « Eco » signifiant maison. Différencier les deux, ou les opposer, est prononcer un éloignement avec notre milieu naturel.
Repères:
– Article : Une ferme urbaine à Lille
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Ecologie
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L’écologie est un terme aujourd’hui plutôt scientifique, mais dont l’étymologie signifie ‘la science au sujet de la maison, de l’habitat‘. Et il apporte quelques réponses à des questions que la vie pose, qui sont en quelque sorte, une forme d’hygiène.
Le principe est de savoir ce que notre existence demande à notre milieu, dans des normes de confort données. Afin de tenir au mieux ces deux facteurs, il est possible de choisir des méthodes déjà éprouvées, d’en inventer de nouvelles, de s’éduquer différemment. On pourrait aussi revoir les normes de confort, mais il ne semble pas que cette direction là soit explorée en majorité. Réussir à trouver le bon équilibre entre confort et utilisation adéquate des ressources, est donc question de temps, d’expérimentations, de choix.L’évolution se fait au fil des ans, pas à pas, et la technicité commence à déboucher sur une ingénierie d’une nouvelle génération, à la fois sur l’utilité des outils, leurs conceptions, les matériaux, avec pourquoi pas des matériaux végétaux, des sources d’énergies refondées. Le modèle économique à prévoir est à priori un modèle à grande échelle (c’est à dire que les structures sont petites, mais travaillent avec plus de personnes), et l’inventivité pourrait être utile à nouveau, de la part de tout le monde.
La technologie est utile à ce développement. A travers le web, en particulier, cette inventivité peut déjà être répercutée rapidement, par exemple dans le domaine de la permaculture. Par ailleurs, des associations peuvent retrouver des techniques ayant fait leur preuve dans le passé, par reconstitution ou par recherches patrimoniales (par exemple, l’électroculture, qui a été explorée pendant longtemps, mais n’est pas exploitée en tant que telle).
Le seuil d’une société à l’optimum écologique, n’est pas encore réellement là. Le volume de matériel pourrait être réduit, les inventions simples pourraient être mieux acceptées. Mais le pari est de faire accepter de réfléchir en permanence à cette question : comment vivre confortablement, sans trop inscrire ma trace dans le futur ?
Repères :
– Blog : Electroculture
– Sur notre site : Le monde et la santé
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